Les transports communs en République du Bénin : mauvais ménage avec le coronavirus

La pandémie qui sévit dans le monde depuis plus d’une année, le coronavirus ou covid-19, ne fait de cadeau à personne. Les morts se comptent par centaines à travers le monde et alors que les pays les plus développés et les plus aptes financièrement à lutter contre la menace se battent pour protéger leurs populations à travers des confinements, il semblerait que le coronavirus ne soit qu’une rumeur en Afrique, plus précisément au Bénin. En plus de n’observer aucun confinement, les règles de distanciation sociale sont bafouées au jour le jour.

Une vie quotidienne toujours aussi animée

Malgré la vague perpétuelle de sensibilisation qui s’abat quotidiennement à la télévision ou à la radio, au Bénin, les mesures de sécurité contre le covid-19 se résument vraisemblablement au port de masque. Le fait est que la plupart des familles vivant dans ce pays ont leur économie basée sur leurs gains quotidiens. Un confinement général ne fera que les condamner à la pauvreté et à leur perte. Mais entre les taxis et les bus de transport en commun, le risque est très élevé.

Des moyens de transport pourtant nécessaires

A moins d’avoir votre propre moyen de locomotion, quitter par exemple Porto-Novo pour Cotonou vous sera compliqué. Il faudra emprunter l’un des taxis, ou un bus. Seulement voilà, il y a quelques mois, me gouvernement avait décidé de réduire le nombre de personnes pouvant emprunter ces moyens de transport. En contrepartie, leur argent de déplacement augmentait de quelques francs. Mais depuis un moment tout est redevenu comme avant, à tel point qu’on retrouve 16 à 18 personnes assises les unes pratiquement collées aux autres. Pour une distanciation sociale qui est de 1 mètre, nous sommes loin du compte !

Le problème de la négligence du mal par les pays africains qui arrivent tout de même à s'en sortir avec le moins de victimes est certes impressionnant, mais n’en demeure pas moins préoccupant tout de même.